Billet du jour, vendredi 3 novembre
Lc 14, 1-6
Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie.
Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller.
Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse.
On invite Jésus mais cela tourne à la confrontation. Classique.
La confrontation a toujours lieu à cet endroit : celui où se croisent la souffrance des hommes et de la butée de la loi.
Le souci de Jésus est insupportable à ceux que ne préoccupent que l’avenir des institutions qu’ils servent avec passion : les rites qui régissent la vie commune. Sans comprendre qu’ils n’y trouveront pas Dieu qui, lui, est penché sur la misère humaine, sur les vivants.