Billet du jour, vendredi 19 juillet — Abbaye de Tamié

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Billet du jour, vendredi 19 juillet

Mt 12, 1-8

En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé, ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.

Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.

Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

 

Le sabbat a constitué le rempart de protection des judéens déportés à Babylone, leur identification, ce qui les empêchait de se dissoudre dans la masse.

Peut-on l’assouplir sans risque ?

La question n’est pas dans l’alternative entre relâchement ou intransigeance. Elle est dans la suite du Fils de l’homme. C’est en lui que se trouve la vraie fidélité.

L’obligation est relayée par l’attachement personnel, comme au temps de David.