Billet du jour, vendredi 15 décembre
Mt 11, 16-19
Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules : « À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”
Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !”
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.”
Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »
Jean-Baptiste a été arrêté et jeté en prison au milieu d’un assourdissant silence.
Et à la même époque, ceux qui s’occupaient d’organiser la vie religieuse d’Israël cultivaient l’art de couper les cheveux en quatre.
Le sens de la réalité se perd vite quand on transforme le courage en art d’exécuter un programme sans véritable discernement, c’est-à-dire sans se demander à chaque fois ce qui convient avec et devant Dieu. Dans ce cas, on danse et on pleure à contretemps.
La sagesse est pourtant ce murmure qui nous parle au cœur. Mais encore faut-il avoir vraiment envie de l’entendre.