Billet du jour, samedi 9 décembre
Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »
Jean-Baptiste présentait Jésus avec des termes terribles : « Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. 12 Il tient dans sa main la pelle à vanner, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
Et pourtant Jésus, en envoyant ses disciples leur demande de guérir les malades, de ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons.
S’il vient pour être le juge ultime de l’humanité, ce n’est pas pour se débarrasser des hommes mais pour restaurer en eux ce qui a été détruit par le mal.
Son regard ne cherche pas d’abord une faute mais un égarement, il est toute douceur et toute compassion.
Cela ne l’empêchera pas de séparer les bons et les mauvais au dernier jour mais tant que ce dernier jour ne sera pas survenu, il sera toujours à la recherche de l’égaré pour le ramener vers le Père.
C’est tout le message de l’Avent, un message d’espérance et non de condamnation.