Billet du jour, mardi 25 juin
Mt 7, 6.12-14
Alors que les disciples étaient réunis autour de Jésus sur la montagne, il leur disait : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer.
Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.
Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »
« Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple. » nous était-il dit si peu de temps avant. Comment une telle activité est-elle compatible avec cette forme de retenue « ne pas donner », assortie de la désignation ‘les pourceaux » ?
Jésus ne fait pas de propagande. Il se risque à délivrer une parole et il s’agit de parler vraiment, de s’adresser à des personnes qui veulent entendre.
Pour employer un langage anachronique, il n’est pas dans la communication. Pourceaux ? le mot est dur mais ce qu’il dit, c’est que l’usage inconsidéré des mots humains dégrade l’humain au rang de ceux qui ne peuvent pas parler mais couiner, grogner et avaler n’importe quoi. C’est le début de la violence aveugle.
En période électorale, ça donne à réfléchir.