Billet du jour, jeudi 15 février
Lc 9, 22-25
Jésus déclara à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
Quelle est cette nécessité d’être tué après avoir souffert tant d’avanies tant d’avanies ? Celle d’être présent, désarmé dans ce monde tel qu’il est sans se défendre. Celle de prendre la dernière place, celle du misérable rejeté et laissé pour compte.
C’est ainsi que Dieu se donne aux hommes.